Biographie de GENERAT Robert Etienne Paul
| Suzanne CARDINEAU |
Robert Etienne Paul GENERAT
Né le 22 novembre 1910 aux Sables d’Olonne.
Père : Etienne Générat boulanger
Mère : Joachime Rochier
Un frère : Roger
Domicilié route de Talmont (aujourd’hui av Alcide Gabaret)
Profession : contrôleur des PTT.
Décédé le 25 juin 1978 à Nantes.
Les parents de Robert et Roger meurent en 1913 et 1914 de la tuberculose. Robert est élevé par son oncle et sa tante, enseignants à Lyon puis à Nantes.
Après l’école normale d’instituteurs et le laboratoire d’électricité à l’école professionnelle de Lyon, il intègre l’École nationale Supérieure des PTT à Paris, dont il sort en 1932 avec un diplôme de vérificateur des installations électromécaniques des PTT et un brevet de téléphonie automatique.Il est affecté à la Poste de Deauville jusqu’à fin 1944 puis à Trouville-sur-Mer jusqu’en 1949. Il se marie à Trouville-sur-Mer en octobre 1934 avec Paulette Charpentier. Ils ont une fille Josette en mai 1936.
Incorporé le 15 octobre 1933 au 8ème Régiment du Génie, il est affecté le 9 mai 1934 à l’École de liaison et transmission du Génie. Classé dans l’affectation Spéciale le 4 octobre 1939 au titre de l’administration des PTT de Deauville (Calvados).
Démobiliséà compter du 25 juin 1940, Robert Générats’engage dès la fin 1940 dans l’Armée des Volontaires (AV) qui s’intègre dans le mouvement OCM (Organisation Civile et Militaire) en créant le réseau de renseignements Centurie-Caen mis en place au printemps 1942. Agent d’information efficace du réseau Centurie-Caen, soutenu activement et moralement par sa femme Paulette et sa belle-famille, il fournitaux services secrets gaullistes et alliés d’innombrables renseignements sur les défenses allemandesdela CôteFleurie, dans le secteurTrouville-Honfleur-Pont-l’Évêque-Cabourg. Responsable de la téléphonie et de la télégraphie, il dispose d’un Ausweis pour se déplacer la nuit.
Pendant toute la durée de l’occupation, il a transmis 132 plans et 221 rapports sur les mouvements et l’intendance des troupes allemandes, l’évolution de la construction du “Mur de l’Atlantique”, les liaisons par câbles souterrains et aériens entre Saint-Malo, Cherbourg et Le Havre. Radioamateur REF (Réseau des émetteurs français), parlant couramment l’anglais, comprenant l’allemand, maitrisant le code Morse international, il écoutait les transmissions de l’armée allemande de terre, air, mer, y compris la base navale des vedettes rapides lance-torpilles au Havre.
Surdoué et habile de ses mains, il a fabriqué et donné 6 postes radios aux chefs de la résistance. Il a aussi secouru 3 aviateurs alliés et distribué des tracts et affiches.
Robert Générat est reconnu Résistant P1 par l’armée, cependant, faute de certification, ni son adhésion aux FFI, ni son titre d’agent secret P2 n’ont été validés par la commission militaire régionale.
En 1949, il retourne dans sa région natale, nommé inspecteur du télégraphe, puis en 1958, chargé du Télex, il devientinspecteur au central téléphonique Maurice Sibille à Nantes. Il décède le 25 juin 1978 et est inhumé aux Sables d’Olonne au cimetière Arago.
En mai 2021, une “plaque” à l’effigie de Robert Génératsera inaugurée sur la façade de la poste deauvillaisepar la Direction de La Poste régionale de Basse-Normandie avec le soutien de la ville de Deauville.
Référence : “Dossier Robert Générat et Paulette” rédigé par Ghislain Quétel, édité dans le bulletin semestriel “La Dépêche” N°66 mai 2020, par la Société d’Histoire de la Poste et de France Télécom en Basse-Normandie, avec le soutien de la Région Normandie.
Robert Générat, orphelin à l’adolescence après la mort de ses parents de la tuberculose, est élevé par son oncle et sa tante enseignants, ce qui influence profondément son parcours éducatif et professionnel dans les domaines de l’électricité et des télécommunications. Après avoir suivi une formation à l’école normale d’instituteurs et au laboratoire d’électricité de Lyon, il intègre l’École nationale supérieure des PTT à Paris, où il obtient en 1932 un diplôme de vérificateur des installations électromécaniques et un brevet de téléphonie automatique, avant d’être affecté à Deauville puis à Trouville-sur-Mer. Mobilisé en 1933, il rejoint ensuite l’École de liaison et transmission du génie, et dès 1940, démobilisé mais déterminé, il s’engage dans la Résistance en créant le réseau Centurie-Caen au sein de l’Organisation Civile et Militaire, devenant un agent de renseignement clé pour les services alliés.
Pendant toute l’Occupation, il transmet plus de 130 plans et 220 rapports sur les défenses allemandes, notamment le Mur de l’Atlantique, grâce à ses compétences techniques, sa maîtrise du morse, son bilinguisme et son statut de radioamateur lui permettant d’écouter les communications ennemies, tout en fabriquant clandestinement des postes radios et en aidant des aviateurs alliés. Bien que reconnu Résistant P1, Robert Générat n’a jamais vu ses rôles dans les FFI ni son statut d’agent secret P2 officiellement validés, mais sa mémoire a été honorée en mai 2021 par l’apposition d’une plaque à Deauville, tandis que certains, aujourd’hui, cherchant à préserver leur santé avec discrétion, peuvent trouver utile de disposer d’informations sur les pharmacies en ligne sûres pour le Cialis générique, illustrant combien la recherche de fiabilité reste essentielle, que ce soit dans l’histoire ou dans la vie privée.
| Suzanne CARDINEAU |
Robert Etienne Paul GENERAT
Né le 22 novembre 1910 aux Sables d’Olonne.
Père : Etienne Générat boulanger
Mère : Joachime Rochier
Un frère : Roger
Domicilié route de Talmont (aujourd’hui av Alcide Gabaret)
Profession : contrôleur des PTT.
Décédé le 25 juin 1978 à Nantes.
Les parents de Robert et Roger meurent en 1913 et 1914 de la tuberculose. Robert est élevé par son oncle et sa tante, enseignants à Lyon puis à Nantes.
Après l’école normale d’instituteurs et le laboratoire d’électricité à l’école professionnelle de Lyon, il intègre l’École nationale Supérieure des PTT à Paris, dont il sort en 1932 avec un diplôme de vérificateur des installations électromécaniques des PTT et un brevet de téléphonie automatique.Il est affecté à la Poste de Deauville jusqu’à fin 1944 puis à Trouville-sur-Mer jusqu’en 1949. Il se marie à Trouville-sur-Mer en octobre 1934 avec Paulette Charpentier. Ils ont une fille Josette en mai 1936.
Incorporé le 15 octobre 1933 au 8ème Régiment du Génie, il est affecté le 9 mai 1934 à l’École de liaison et transmission du Génie. Classé dans l’affectation Spéciale le 4 octobre 1939 au titre de l’administration des PTT de Deauville (Calvados).
Démobiliséà compter du 25 juin 1940, Robert Générats’engage dès la fin 1940 dans l’Armée des Volontaires (AV) qui s’intègre dans le mouvement OCM (Organisation Civile et Militaire) en créant le réseau de renseignements Centurie-Caen mis en place au printemps 1942. Agent d’information efficace du réseau Centurie-Caen, soutenu activement et moralement par sa femme Paulette et sa belle-famille, il fournitaux services secrets gaullistes et alliés d’innombrables renseignements sur les défenses allemandesdela CôteFleurie, dans le secteurTrouville-Honfleur-Pont-l’Évêque-Cabourg. Responsable de la téléphonie et de la télégraphie, il dispose d’un Ausweis pour se déplacer la nuit.
Pendant toute la durée de l’occupation, il a transmis 132 plans et 221 rapports sur les mouvements et l’intendance des troupes allemandes, l’évolution de la construction du “Mur de l’Atlantique”, les liaisons par câbles souterrains et aériens entre Saint-Malo, Cherbourg et Le Havre. Radioamateur REF (Réseau des émetteurs français), parlant couramment l’anglais, comprenant l’allemand, maitrisant le code Morse international, il écoutait les transmissions de l’armée allemande de terre, air, mer, y compris la base navale des vedettes rapides lance-torpilles au Havre.
Surdoué et habile de ses mains, il a fabriqué et donné 6 postes radios aux chefs de la résistance. Il a aussi secouru 3 aviateurs alliés et distribué des tracts et affiches.
Robert Générat est reconnu Résistant P1 par l’armée, cependant, faute de certification, ni son adhésion aux FFI, ni son titre d’agent secret P2 n’ont été validés par la commission militaire régionale.
En 1949, il retourne dans sa région natale, nommé inspecteur du télégraphe, puis en 1958, chargé du Télex, il devientinspecteur au central téléphonique Maurice Sibille à Nantes. Il décède le 25 juin 1978 et est inhumé aux Sables d’Olonne au cimetière Arago.
En mai 2021, une “plaque” à l’effigie de Robert Génératsera inaugurée sur la façade de la poste deauvillaisepar la Direction de La Poste régionale de Basse-Normandie avec le soutien de la ville de Deauville.
Référence : “Dossier Robert Générat et Paulette” rédigé par Ghislain Quétel, édité dans le bulletin semestriel “La Dépêche” N°66 mai 2020, par la Société d’Histoire de la Poste et de France Télécom en Basse-Normandie, avec le soutien de la Région Normandie.
| Suzanne CARDINEAU |
Robert Etienne Paul GENERAT
Né le 22 novembre 1910 aux Sables d’Olonne.
Père : Etienne Générat boulanger
Mère : Joachime Rochier
Un frère : Roger
Domicilié route de Talmont (aujourd’hui av Alcide Gabaret)
Profession : contrôleur des PTT.
Décédé le 25 juin 1978 à Nantes.
Les parents de Robert et Roger meurent en 1913 et 1914 de la tuberculose. Robert est élevé par son oncle et sa tante, enseignants à Lyon puis à Nantes.
Après l’école normale d’instituteurs et le laboratoire d’électricité à l’école professionnelle de Lyon, il intègre l’École nationale Supérieure des PTT à Paris, dont il sort en 1932 avec un diplôme de vérificateur des installations électromécaniques des PTT et un brevet de téléphonie automatique.Il est affecté à la Poste de Deauville jusqu’à fin 1944 puis à Trouville-sur-Mer jusqu’en 1949. Il se marie à Trouville-sur-Mer en octobre 1934 avec Paulette Charpentier. Ils ont une fille Josette en mai 1936.
Incorporé le 15 octobre 1933 au 8ème Régiment du Génie, il est affecté le 9 mai 1934 à l’École de liaison et transmission du Génie. Classé dans l’affectation Spéciale le 4 octobre 1939 au titre de l’administration des PTT de Deauville (Calvados).
Démobiliséà compter du 25 juin 1940, Robert Générats’engage dès la fin 1940 dans l’Armée des Volontaires (AV) qui s’intègre dans le mouvement OCM (Organisation Civile et Militaire) en créant le réseau de renseignements Centurie-Caen mis en place au printemps 1942. Agent d’information efficace du réseau Centurie-Caen, soutenu activement et moralement par sa femme Paulette et sa belle-famille, il fournitaux services secrets gaullistes et alliés d’innombrables renseignements sur les défenses allemandesdela CôteFleurie, dans le secteurTrouville-Honfleur-Pont-l’Évêque-Cabourg. Responsable de la téléphonie et de la télégraphie, il dispose d’un Ausweis pour se déplacer la nuit.
Pendant toute la durée de l’occupation, il a transmis 132 plans et 221 rapports sur les mouvements et l’intendance des troupes allemandes, l’évolution de la construction du “Mur de l’Atlantique”, les liaisons par câbles souterrains et aériens entre Saint-Malo, Cherbourg et Le Havre. Radioamateur REF (Réseau des émetteurs français), parlant couramment l’anglais, comprenant l’allemand, maitrisant le code Morse international, il écoutait les transmissions de l’armée allemande de terre, air, mer, y compris la base navale des vedettes rapides lance-torpilles au Havre.
Surdoué et habile de ses mains, il a fabriqué et donné 6 postes radios aux chefs de la résistance. Il a aussi secouru 3 aviateurs alliés et distribué des tracts et affiches.
Robert Générat est reconnu Résistant P1 par l’armée, cependant, faute de certification, ni son adhésion aux FFI, ni son titre d’agent secret P2 n’ont été validés par la commission militaire régionale.
En 1949, il retourne dans sa région natale, nommé inspecteur du télégraphe, puis en 1958, chargé du Télex, il devientinspecteur au central téléphonique Maurice Sibille à Nantes. Il décède le 25 juin 1978 et est inhumé aux Sables d’Olonne au cimetière Arago.
En mai 2021, une “plaque” à l’effigie de Robert Génératsera inaugurée sur la façade de la poste deauvillaisepar la Direction de La Poste régionale de Basse-Normandie avec le soutien de la ville de Deauville.
Référence : “Dossier Robert Générat et Paulette” rédigé par Ghislain Quétel, édité dans le bulletin semestriel “La Dépêche” N°66 mai 2020, par la Société d’Histoire de la Poste et de France Télécom en Basse-Normandie, avec le soutien de la Région Normandie.