Biographie de Mathieu Saint-Jouan

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Mathieu, Anne, Cyprien SAINT-JOUAN

dit Legouasse

Né le 11 avril 1884 à Garlin (Basses Pyrénées).

Père : Romain Saint-Jouan.

Mère : Honorine Biau Guilhembetchicot.

Marié à Marie-Louise Levron.

Trois enfants : Simone, Anne-Marie et Georges.

Domicilié 67 avenue d’Olonne (av. François Mitterrand)

Profession : cheminot.

Décédé à Natzwiller-Struthof le 1er septembre 1944.

Dans la Résistance, Mathieu Saint-Jouan fait partie du réseau Alliance, groupe Urus, surnom de son chef local André Coindeau. Le groupe dépend de l’IS (Intelligence Service britannique) et fournit des renseignements sur les installations allemandes le long des côtes atlantiques. Mathieu Saint-Jouan est agent de liaison, avec le grade de sous-lieutenant chargé de mission 3e classe à la DGER. Il est arrêté le 9 janvier 1944 avec deux autres camarades Sablais du réseau Alliance, Auguste Blandin et Suzanne Cardineau. Déporté le 29 avril 1944 au camp de sûreté de Schirmeck en Alsace, il est affecté avec ses camarades au bloc 10, celui des « terroristes », sous le régime NN. Les conditions de détention sont particulièrement dures : isolement, coups et privation de nourriture. Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, il est transporté en camionnette avec d’autres détenus, par groupes de 12, jusqu’à l’aube, au camp de Natzwiller-Struthof. Comme eux, il sera exécuté d’une balle dans la nuque et son corps brûlé au four crématoire du camp.