Biographie d’Emile de Pianelli

Émile, Félix, Clorinde de PIANELLI

Né le 24 septembre 1884 à Grasse (Alpes Maritimes).

Père : Adolphe, Charles de Pianelli, contrôleur des contributions.

Mère : Alice, Emily Forbes, fille du professeur Edward Forbes, célèbre naturaliste anglais.

Marié à Clotilde Michon, de Saint-Gilles-sur-Vie (St-Gilles-Croix-de-Vie).

Domicilié 67 boulevard Castelnau, les Sables d’Olonne

Décédé à Stassfurt le 22 avril 1945.

La famille Pianelli est originaire d’Olmeto en Corse. En 1880, Adolphe Charles, le père d’Émile, exerce la profession de contrôleur des Contributions directes à Grasse dans les Alpes maritimes.Il se marie avec Alice Emily Forbes à Biarritz (Pyrénées atlantiques).

Félix Émile, leur deuxième enfant, naît à Grasse en 1884.

 En 1911, il est directeur d’une agence de publicité à Paris et commence à fréquenter les Sables d’Olonne et son casino. C’est là qu’il rencontre Clotilde Michon, native de Saint-Gilles.

Dès 1940, avec son beau-frère Charles Massart – marié à Berthe Michon -, il commence ses activités dans la Résistance comme agent de liaison. Il est en contact permanent par radio avec l’Intelligence Service britannique (IS) et la DGER. Avec sa femme Clotilde, il est aussi en relation avec les FTP et devient le principal responsable du Front National aux Sables d’Olonne.

Ils habitent bd Castenau non loin de la famille d’Hostel. Simone Feuvre, Résistante sablaise du même réseau, lui sert de « boîte aux lettres ».

Début 1942, il est chargé de la surveillance de croiseurs allemands à Brest. Le 19 juillet 1944, il est arrêté aux Sables par la SAP d’Angers, avec seize autres membres du Front National et des FTP, dont Simone Feuvre et Léon Jaunet.

Il est incarcéré à la prison de La Roche-sur-Yon, transféré à La Pierre-Levée à Poitiers, puis à Compiègne-Royallieu.

Il est déporté au camp de concentration de Buchenwald le 18 août 1944, dans le même convoi que Léon Jaunet, Guy Kergoustin* de Saint-Gilles et André Annereau*, natif de Coex.

À l’approche des troupes américaines, les SS transfèrent une partie des déportés vers le camp de Neu-Stassfurt. Lors de la marche d’évacuation de 360 km, entre le 11 avril et le 8 mai, Émile, âgé de 60 ans et souffrant des jambes, ne peut suivre.

Il est abattu par un Allemand le 22 avril 1945.

Une voie prend le nom de Pianelli (Émile de) dans le quartier des Roses, construit à la fin des années 1950.

*Guy Kergoustin évacué vers le camp de Bergen-Belsen est décédé après la libération du camp, le 15 avril 1945, alors qu’il était en instance de rapatriement. André Annereau est mort à Buchenwald le 14 avril 1945, deux jours avant la libération du camp.